It is with heavy hearts that we announce the passing of Daniel Larivière on April 6, 2023 in the company of those whom he loved.

Throughout his life and career, Daniel touched many lives. Many of you grew up listening to his music and still to this day enjoy his many works. Daniel will dearly be missed by family, friends, and fans alike.

Daniel Larivière lived a full and loving life filled with joy. He leaves behind a loving wife and his adoring children and grandchildren. He will always be remembered.

Our family asks for privacy during our time of grief, but does want to celebrate his life with his fans. We hope that you can join us for this special occasion to honor his legacy.

With love,

The Larivière Family

Procréé à travers les tendances musicales qui ont prévalu dans la première demie des années 1960, Léon Millien a pris son envol dans l’euphorie de la vague yé-yé ; avec pour corollaires le rock, le twist, le boogaloo parmi d’autres. Entre les errances de jazz et de bossa-nova ; pendant que le konpa de Nemours, la kadans ranpa de Sicot et la meringue moderne de Raoul Guillaume menaient la danse ; alors que « Jazz des Jeunes » est toujours actif. C’est dans ce flux que Léon s’est employé à se façonner un style de bassiste entreprenant ; l’ayant autorisé après la ronde des petits groupes obscurs, d’être admis au sein des « Manfoubens ». Petit groupe du Bas-Peu-de-Chose à l’avenue Christophe, qui est une initiative des frères Smith et Frankie J. Baptiste. Dans lequel Léon performe à côté de son ami et voisin de l’avenue Muller, Serge Rosenthal.

Et lorsqu’il a fallu prendre un détour supplémentaire, l’ensemble s’est rebaptisé « Les Shleu-Shleu » dans l’entrain des vogues gogo et mini. De là Léon a pris son art à un palier supérieur dans l’élaboration eurythmique du 4/3 et le raz-de-marée qui a enclenché cette page singulière de la musique haïtienne qu’est l’épopée des mini-jazz. En effet, la fièvre du ‘’shleushleuton’’ va constituer le catalyseur d’une filiation revendiquant sa propre identité. Le groupe l’aura gratifié des hits : vacances, Alfredo, Maria del alma, Haïti mon pays, Haïti terre de soleil, Ti Carme, Maille, dans la vie, Boutilliers, café au lait, devinez etc. qui ont représenté de vrais hymnes d’ascendance. Et que Léon a su auréoler de sa précision et d’une touche qui a su relier les intervalles.

Pourtant, après avoir montré la voie à toute une génération dans deux albums représentatifs du moment, Léon et « Shleu-Shleu » avaient simplement besoin de respirer ailleurs. Ce qui a demeuré une constante tout au cours des ‘’sixies’’ ; au cours desquels tous les segments de la société ont été obligés de fuir la ‘’papadocratie’’. C’est ainsi qu’après le départ du chanteur Peddy qui a consolidé la place de Zouzoul et celui du maestro Tony Moise remplacé par Fito Sadrac, le groupe, à l’exception du guitariste Rosenthal et de Zouzoul, s’est installé en 1970 à NY, suite à une tournée. C’est là que Léon et confrères, ont rebondi pour rallier une communauté en gestation dans l’album :’’ Grille ta cigarette’’ qui fut la première œuvre venue du ‘’state’’ à casser la baraque au pays ; après les initiatives de Pépé Bayard.

Conséquemment, Léon a entretenu des études musicales dans son cheminement avec le groupe. En s’acquittant dans des évolutions didactiques et la majoration de son talent. Et parallèlement avec des « Shleu-Shleu » qui ont connu une mutation par rapport à la soul music et au pop. C’est surtout l’époque des retours sporadiques au pays, où dans sa maison pas loin de la mienne, il recevait des amis tels : Jeannot, F. Courtois et autres. Venant s’acquérir des techniques apportées d’ailleurs ; tout en se rendant compte de sa formidable progression. Entre temps pour l’Original « Shleu-Shleu », entre deux ou trois albums qui leur ont permis de maintenir le cap. C’est l’imposition du « Tabou Combo » devenu le favori. Puis, du « Skah-Shah » devenu la coqueluche.

C’est donc la fin de cycles pour le premier mini-jazz dont les membres sont dispersés dans d’autres associations. Qu’elles soient : « Essence » avec Tony Moise, « Mystic » avec Peddy, « Thamad Fever » avec Smith. Quant à Léon, il continue de cultiver sa contrebasse, tout en devenant un régulier à la New Muse School of Music. Sorte de temple du jazz et d’autres manifestations ethno culturelles à Brooklyn ; entre Bedford ave, et Eastern P’way. Où se bousculaient entre la fin des ‘’seventies’’ jusqu’au début des 1980, les musiciens et adeptes avides de notions musicales, sous la bienveillante attention du prof. Alexandre Etienne (Sansann mon prof, guide de mes premiers pas à New York, et mon ami qui a rendu l’âme le dimanche 20 septembre 2020 aux environs de 11 heures PM). Lorsque Léon s’embarquait dans d’extravagants sortilèges de jazz ; faisant étalage de son savoir-faire qui lui ont valu l’adhésion des doctes.

Puis, succombant sous la tentation du ‘’groove’’ ambiant, il renoue avec le konpa au sein de la nouvelle formation « Sham Sham » dans les ‘’eighties’’, et, qui n’a pas eu l’écho escompté. Tout en continuant à collaborer dans d’autres projets collectifs. Incluant l’œuvre: ’’Exodus\Le zouk’’ du tandem Gary Résil et Kapi. Avant de prendre un long sabbatique qui s’est mué en éclipse permanente dans un coin de la Floride. Terre de retraite des musicien

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Décès ce jeudi 09 septembre 2021, du Maestro Isnard Douby, figure emblématique du Compas Direct, trompettiste, chanteur, auteur, compositeur, ex-membre de “Les Fréres Déjean de Pétion-ville”, fondateur et chef d’orchestre de System Band.

The Ministry of Culture mourns the departure of the talented musician, Marc André Lamarre at the age of 90, on June 9, 2021.

A native of Saint-Marc, he was the 12th of 15 children. Between Marc and Haitian music, it’s a love story. In the gallery of musicians of the 1950s who contributed to the enrichment of our musical heritage, the name of Marc Lamarre appears in the list is essential.

Passionate about music, author, composer, Maestro, Conductor, Marc André Lamarre had the chance to know and especially to work with all the big names in Haitian music: Raoul Guillaume and the Guillaume brothers, Nono Lamy, Michel Desgrottes, Guy Durosier, Les frères Dor, Nemours Jean Baptiste, Webert Sicot and Jazz des Jeunes, to name but a few.

“Haïti en Musique”, the latest production by Marc André Lamarre is a living testimony of his contribution to the influence and dissemination of Haitian Music. History will remember his name.

He published his very first collection of a series of books on music in his residence at Delmas 33 opposite the Hôpital la Paix : “Haiti en musique”, on October 25, 2020, when he was about to turn 91 .

His departure is a great loss for Haitian music and leaves a great void at the National Institute of Music of Haiti (INAMUH). Pradel Henriquez, the Minister of Culture presents his sympathies to the family of the deceased, to relatives and to all his fellow musicians affected by his departure.

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Décès ce jeudi 09 septembre 2021, du Maestro Isnard Douby, figure emblématique du Compas Direct, trompettiste, chanteur, auteur, compositeur, ex-membre de “Les Fréres Déjean de Pétion-ville”, fondateur et chef d’orchestre de System Band.

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We just got word that famed Haitian guitar player Ti-polis died this morning in Miami. Emergency rescue operators reportedly found him in a pool of blood this morning. Mr. Nosile, one of Haiti’s most famous guitar player gained recognition while playing with “Les Freres Dejan.” He later played with Gypsies, les Freres Dejean, Dixie Band, DP Express, GP Express, Missile 747, and Anna Pierre. He subsequently traveled all over the world playing in several Haitian, Caribbean, and African groups. Most recently Polis joined the group Nu-Look in Miami while participating on several studio projects. He lived briefly in the Washington DC area with a group called JP Express after the death of Ti-Manno.

Guy Durosier, a versatile Haitian singer and organist whom Edith Piaf once called ”the living breath of Haiti,” died on Thursday at his home in Bothell, a suburb of Seattle. He was 68.

The cause was complications from pulmonary cancer, said his son Robert.

In a career more than 50 years long, Mr. Durosier also played the saxophone and composed music. Like most Haitian musicians, he had an eclectic style, ranging from big band sounds to Cuban music of the 50’s.

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